Lambillotte
Pierre GUILLOT, Les Jésuites et la musique – Le collège de la Trinité à Lyon, 1565-1762, Liège, Mardaga, 1991, p. 245
Louis Lambillotte naquit en 1797 près de Charleroi, alors en territoire français. Selon Fétis (Biographie Universelle des Musiciens, t.V., p. 178-180), il eut la bonne fortune, à l’âge de 7 ans, de rencontrer un abbé italien qui, sensible aux dispositions musicales de l’enfant, lui enseigna des éléments de solfège, d’harmonie et de clavecin. Un religieux de Saint-Augustin l’initia ensuite à l’orgue, de telle sorte qu’il devint bientôt organiste à l’église de Charleroi, puis à celle de Dinant. Admis au noviciat de la Compagnie de Jésus à Avignon en septembre 1825 où le suivront ses 2 frères plus jeunes, ordonné prêtre en 1830, il allait presque exclusivement s’occuper de musique au sein de plusieurs collèges de la Société Fribourg en Suisse Briegg (?) [plus que probablement Brigue, en Valais, qui abrite un collège jésuite] et Brugelette en Belgique. En février 1855, il mourait subitement dans le collège de la rue de Vaugirard à Paris.
Il fut maître de chapelle à Brugelette où il composa une abondance de morceaux pieux et d’une religieuse suavité. Fétis ne l’apprécia pas, jugeant cette musique plus convenable pour les guinguettes que pour le service divin, et de plus fort mal écrits. Il y eut en outre de nombreux différents entre eux au sujet du chant grégorien.
(Résumé de la suite)
compose rien > 1842 puis il allait jusque sa mort consacrer tout son temps en recherches, confrontations et restitutions de manuscrits liturgiques. Les plus anciens pour se faire enfin l’apôtre de leur interprétation et de leur diffusion.
Méthode découvre le max de manuscrits liturgiques antérieurs au XVe, les confronte
Voyagea dans ce but dans l’Europe entière
Publia fac simile des manuscrits de Saint Gall
Loret construisit ainsi des orgues pour les collèges de Jésuites de
- Brugelette (entre 1840 et 1850)
- Nantes (entre 1840 et 1856)
- Jésuites Allemands à Paris (entre 840 et 1856)
- Tournai (1852)
- Louvain ( ?)
Soutenu par le Père Tournesac :
- Paris, Saint Ignace, rue de Sèvre (1860-62)
- Paris, rue de Vaugirard (1860-162)
- Vannes, Collège St François-Xavier (1873)
- Laval (scholasticat Jésuite), remontage de l’orgue des Ursulines de Vannes
C’est en France aussi qu’il avait trouvé la protection des Pères Jésuites, en particulier le Père Basuiau, directeur général de la musique des Collèges des Pères Jésuites en France. Le Père Basuiau résidait à la maison de la rue de Sèvres 35, à Paris. Loret y construisit un instrument.
Les Van Bever, successeurs de Loret, continuèrent à bénéficier de la protection des Jésuites en la personne du Père Vitel qui devint leur promoteur actif.
BASUIAU (Hippolyte)
Né à Douai en 1824, le Père Basuiau partit comme missionnaire en Chine en 1865. Il mourut à Chang-Haï en 1886. Son talent pour la musique s’est manifesté chez lui autant comme compositeur que comme théoricien. Il est l’auteur d’œuvres religieuses destinées à ses élèves, et de chants sacrés à l’usage des missions et dédiés à l’orphelinat de Tou-Sè-Wè en 1878.
Publia Rudiment Musical, 1849.
Source
Pierre GUILLOT, organiste à Bourg-en-Bresse, Les Jésuites et la musique — le Collège de la Trinité à Lyon, 1565-1762, Liège, Mardaga, 1991, p. 245.
Autres Jésuites à Paris
Externat St-Ignace
Rue de Madrid
Il y avait aussi:
Résidence à NANCY (1856-1901)
Maison à NANTES